FÉVRIER 2013 -
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Carbonatation des bétons et piégeage du CO2

Une piste pour lutter contre ce gaz à effet de serre. La carbonatation du béton est un phénomène indissociable de ce matériau de construction. Pendant la durée de vie de l’ouvrage, le dioxyde de carbone présent dans l’atmosphère pénètre dans le béton à partir de la surface du matériau. Le dioxyde de carbone peut alors réagir avec les produits résultant de l’hydratation du ciment.

Résumé 

La carbonatation modifie progressivement la composition chimique et la micro- structure interne du béton. Durant la vie de l’ouvrage, le béton piège ainsi du dioxyde de carbone à hauteur de 10 à 15 % du CO2 émis lors de la décarbonatation du calcaire nécessaire à la fabrication du ciment. Les ingénieurs ont, au cours du XXe siècle, appris à maîtriser certaines conséquences problématiques du phénomène de carbonatation.

À la fin de vie de l’ouvrage, la carbonatation peut, cette fois, être exploitée pour fixer du CO2 dans la pâte de ciment durcie d’un béton de démolition. Des résultats récents montrent qu’il est alors possible de recapter jusqu’à 50 à 60 % de CO2 supplémentaire. Par ailleurs, cette carbonatation est particulièrement favorable à une amélioration de la qualité du granulat recyclé issu du béton de démolition, facilitant ainsi sa réutilisation.

Sommaire 

  1. Le cycle du calcium, la carbonatation et les ouvrages en béton
  2. Les mécanismes de la carbonatation
  3. Les bienfaits de la carbonatation pour le béton
  4. Le piégeage du CO2 dans les bétons de démolition

Commentaires 3

L'équipe Infociments le 28/05/2021

@Grange
Ravis d'être lus avec attention et que vous ayez trouvé la réponse à votre question dans la foulée ! Bien cordialement, l'équipe Infociments
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GRANGE le 28/05/2021

Suite à mon commentaire précédent, j’ai trouvé comment télécharger l’article entier et ai trouvé la solution à ma question. Merci
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GRANGE B. le 28/05/2021

Bonjour, ce n’est pas très clair si les 50% à 60% de CO2 « supplémentaires » sont calculés par rapport aux 10 à 15% de la carbonatation initiale, ou par rapport aux 100% de CO2 émis lors de la cuisson. Dans un cas cela porte le total à 20-25% et dans l’autre à 60 à 75%, ce qui parait peu vraisemblable.
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