L’ingénieur des Ponts et Chaussées Louis Harel de la Noë (1852-1931) a légué aux territoires français, en particulier dans la Sarthe et les Côtes-d’Armor, un patrimoine d’une grande richesse. Et c’est parce que ne subsiste aujourd’hui plus que la moitié de ses 300 ouvrages, dont certains sont en grand danger de disparition, que des collectifs se créent et unissent leurs forces pour sauvegarder cet héritage dans la région de Saint-Brieuc, sa ville natale.

Par sa silhouette imposante habillée d’un béton architectonique strié, le nouveau bâtiment des archives départementales de l’Isère apparaît monumental et mystérieux.

Utilisés en alternative au béton armé, les planchers en béton précontraint par post-tension, peu développés en France, présentent de nombreux atouts économiques et environnementaux pour la construction des bâtiments. Leur résistance mécanique importante permet en effet de créer de grandes portées entre appuis, ce qui libère de vastes surfaces de planchers sans poteau. Nécessitant moins de béton et d’armatures passives en acier que des structures classiques à durabilité et résistance égales, les structures, plus fines, permettent une réduction des émissions de CO2 jusqu’à 25 %.

Le nouveau bâtiment de l’école Notre-Dame de la Providence offre aux élèves un cadre moderne, lumineux et accueillant propice à l’étude. L’opération comprend également la réalisation du nouveau centre diocésain Saint-François d’Assise, dont la chapelle sera aussi utilisable par l’école.

Pour cet édifice, l’architecte Pascal Hofstein compose une volumétrie calme et solennelle où les panneaux en béton blanc ou anthracite créent une polychromie équilibrée.